Le retour de l'accouchement à domicile

Publié le par CCIT

      En France, une femme sur cinq accouche à la maison. Un chiffre en hausse, suivant une tendance sensible au Québec, en Hollande ou en Angleterre.

      En moyenne, près de 90 % des accouchements dans le monde se font toujours de cette manière ; on en comptabilise 30 % en Hollande, 15 % au Japon et en France, seulement 1 %… C'est le thème d'une émission de KTO. À entendre la sage-femme invitée sur le plateau, il n’y a pas plus de mortalité dans un lieu que dans l’autre. À la limite, suggère-t-elle, il y en aurait encore moins à la maison tant le travail de préparation est plus important. La sage-femme libérale qui assiste ces accouchements à domicile apporte avec elle exactement le même matériel de première urgence que l’on trouve à l’hôpital ; hôpital qui a aussi le dossier de la femme qui accouche, prêt à l’accueillir tout de même en cas de complications.

      Ce choix de voir naître son bébé dans sa maison s’expliquerait par une volonté de retrouver des gestes plus naturels, loin de l’univers aseptisé, anonyme et médicalisé de l’hôpital. Un désir de « vivre un accouchement plus émotionnel et plus humain », comme on peut l’entendre dans cette émission. À l'heure où de petites maternités ferment en France par manque d'argent ou de personnel, à l’heure où certains obstétriciens sont en grève et d’autres se trouvent réquisitionnés par le préfet (le 17 novembre dans les Bouches-du-Rhône), n’est-ce pas une voie intéressante ?

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Publié dans Santé

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